La validation des acquis de l’expérience pour le diplôme d’aide-soignant s’adresse à des professionnels exerçant les métiers suivants : agents de service hospitalier, aide médico-psychologique, auxiliaire de vie sociale car ces agents se retrouvent souvent à faire fonction d’aide-soignant au sein des structures qui les emploient.

Laurent Launey, Président de la Fédération nationale de la VAE, estime qu’entamer une démarche de VAE, “ce n’est pas courir un cent mètre mais faire un marathon“.
En dehors de l’expérience exigée pour la recevabilité du livret 1, il faut savoir que l’accès au diplôme d’État par la VAE répond à plusieurs exigences qui sont à prendre au sérieux par les candidats.
La première des exigences concerne le référentiel. Il est très important de se l’approprier dans l’organisation des modules qui le structurent. Et quand je parle d’appropriation du référentiel, j’entends par là à l’écrit comme à l’oral. Car malheureusement de nombreux candidats ne priorisent pas assez l’ensemble des connaissances liées au métier : règles d’hygiène, transmissions, paramètres vitaux, gestes et postures.

La deuxième des exigences concerne la valorisation de vos connaissances techniques par l’usage des mots “clés”, disons le par la maîtrise du “jargon professionnel”.
La troisième exigence est d’être à même de répondre à des mises en situations pour expliciter ses compétences de façon théorique et pratique.
La quatrième exigence est de se faire accompagner si nécessaire en adaptant son parcours VAE avec un planning clairement défini en concertation avec l’accompagnateur. Il est possible de viser les modules à valider de façon progressive et aboutir sur une validation totale au bout de 2 à 3 années d’accompagnement. C’est selon la disponibilité du candidat et de son expérience professionnelle.

Quoi qu’il en soit, à l’Institut DIADÈME, nos parcours VAE pour le diplôme d’Aide-soignant permettent aux candidats de se préparer en identifiant clairement les attentes du jury et en préparant le candidat aussi bien dans la rédaction des preuves que pour l’oral.